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Etl'eau après la fin du monde
10 novembre 2013

Passer d'une dépendance...

... à l'autre...

 

depuis la fc, je m'aperçois que j'ai développé un lien encore plus fort avec mon fils, C.

 

Je vous avais dit que j'avais eu du mal à créer un lien avec lui, dans un précédent article.

Mais vous avais-je dis qu'une fois ce lien créé, il est devenu plus fort que jamais?

Ce lien est devenu comme dans ses films sentimentaux où, quand la personne se rend compte qu'en fait elle est amoureuse de la personne qu'elle croyait haïr, plus rien d'autre n'a d'importance...

Et c'est ce qui s'est passé entre lui et moi.

 

Ce lien entre nous n'a jamais cessé de croître.

Oh, tout n'est pas rose! Parfois il me dit qu'il me déteste, que je le saoule, qu'il ne m'aime plus du tout... Parfois je lui dis qu'il me gonfle, qu'il est casse-pieds, que j'en ai marre de son comportement...

Mais à la fin de chaque journée, on se fait un câlin, des bisous et on se dit qu'on s'aime très fort. Tous les soirs, obligatoirement.

Si je sais que je suis allée trop loin dans l'engueulade avec lui, je m'excuse. Et si c'est lui qui est allé trop loin, je lui demande de s'excuser.

 

Il y a encore quelques mois, je supportais bien la séparation. J'appréciais la semaine de vacances durant laquelle il partait chez mes parents. Je profitais pleinement des moments de complicité retrouvée entre mon mari et moi. J'adorais nos retrouvailles à la fin de son séjour.

 

Mais depuis ce terrible cauchemar, je fais une dépression à chacune de ces séparations. Le mois d'octobre a été plus que difficile: 5 jours en classe verte (aucun coup de fil, juste une petite photo sur un blog tous les soirs) suivis de 5 jours chez mes parents (coups de fils autorisés, ouf!)...

Et chaque semaine, même scénario: je ne m'alimente presque plus et très mal, je dors beaucoup et ne mets le pied dehors que si nécessaire...Je m'isole et ne revis qu'à son retour.

 

Et ça empire: quand il est à l'école, quand il part faire une balade à vélo avec son père...

Je ressens le besoin de le protéger en permanence, j'ai peur de le perdre, j'ai peur qu'il lui arrive quelque chose...

 

C'est comme si j'avais déplacé l'amour pour son futur frère/sa future soeur sur lui. J'ai transféré cet amour naissant sur mon fils. Je me sens inexistante et lui me permets de croire que je vis encore.

 

Il permet à mon coeur de continuer à battre.

Il est ma raison de vivre.

Photo 006

 

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Commentaires
P
Je n'émettais pas de jugement mais juste un questionnement.<br /> <br /> Si vous vous y retrouvez tous les deux alors c'est super.<br /> <br /> Bonne chance pour la suite.
P
Mais pourquoi l'envoyer loin de chez toi, si tu as la possibilité qu'il reste avec toi et pourquoi n'es-tu pas partie avec lui chez tes parents? Je n'ai pas compris. Tu t'inflige des choses inutiles.
Y
de quel cauchemar parles-tu? je ne lis rien ici là -dessus?<br /> <br /> juste <3 comme je te comprends...
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